Premier rapport de L’OMS sur le CBD
Nous sommes heureux de vous présenter le premier rapport de L‘OMS qui s’est déroulé en Suisse en novembre dernier.
Nous vous présenterons ensuite le deuxième rapport fait en Autriche début décembre, et qui confirme le premier.
Après la lecture du premier Rapport du Comité d’experts de la pharmacodépendance, qui s’est tenu à Genève, du 6 au 10 novembre 2017, nous avons obtenu plus d’informations sur la diversité biologique.
Ce rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a montré AUCUN résultat négatif du CBD sur la santé, mais plutôt plusieurs applications médicales pour le cannabidiol, CBD ( en abrégé), malgré la politique fédérale américaine sur ce produit chimique cannabinoïde.
Selon un rapport préliminaire de l’OMS publié le mois dernier, le CBD d’origine naturelle est « sûr » et « bien toléré » chez l’homme (et les animaux), et n’est associé à aucun effet négatif sur la santé.
Les experts ont en outre déclaré que le CBD, produit chimique non psychoactif présent dans le cannabis, n’induit pas de dépendance physique et n’est « pas associé à un potentiel d’abus ».
L’OMS a également écrit que, contrairement au THC, les gens ne sont pas non plus affectés négativement par le CBD.
« À ce jour, il n’y a aucune preuve d’utilisation récréative du CBD ou de problèmes de santé publique liés à l’utilisation de CBD pur », ont-ils écrit.
En fait, les preuves démontrent que le CBD atténue les effets du THC (effet antipsychotique et anti addictif), selon ce rapport et bien d’autres encore.
Les auteurs ont souligné par ailleurs que la recherche avait officiellement confirmé certains effets positifs du produit.
L’équipe de l’OMS a aussi démontré que le CBD était un traitement efficace contre l’épilepsie chez les adultes, les enfants et même les animaux.
Cette équipe a aussi indiqué qu’il existait des preuves préliminaires que le CBD pouvait être utile pour traiter la maladie d’Alzheimer, le cancer, la psychose, la maladie de Parkinson, et d’autres pathologies sérieuses.
Forts de toutes ces découvertes au cours des dernières années, le rapport souligne: « Plusieurs pays ont modifié leurs contrôles nationaux pour tenir compte du CBD en tant que médicament. »
Maladie
Effets
La maladie d’Alzheimer
Anti-inflammatoire, antioxydant, anti-apoptotique sur des modèles in vitro et in vivo de réponses neuro-inflammatoires et neuro-dégénératives évoqués par Aβ.
La maladie de Parkinson
Atténuation de la déficience dopaminergique in vivo; neuroprotection; amélioration de l’évaluation psychiatrique et réduction de l’agitation, des cauchemars et des comportements agressifs chez les patients.
Sclérose en plaque
Signes améliorés d’EAE chez la souris, propriétés antis-inflammatoires et immunomodulatrices.
La maladie de Huntington
Modèles neuroprotecteurs et antioxydants chez la souris transgénique; pas de différences significatives cliniquement importantes chez les patients.
Blessure d’hypoxie-ischémie
Effets neuroprotecteurs à court terme; inhibition de l’excito-toxicité, du stress oxydatif et de l’inflammation, in vitro, et sur des rongeurs.
Douleur
Effet analgésique chez les patients présentant une douleur neuropathique résistante à d’autres traitements.
Psychose
Atténuation des changements comportementaux et gliaux,(neurologiques), chez des animaux atteints de schizophrénie. Propriétés antipsychotiques sur les symptômes induits par la kétamine.
Anxiété
Réduction de la tension musculaire, agitation, fatigue, problèmes de concentration. Amélioration des interactions sociales chez des rongeurs atteints d’anxiété et de stress. Anxiété sociale réduite chez certains patients.
Dépression
Effet antidépresseur sur le modèle génétique du rongeur.
Cancer
Actions antiprolifératives et anti-invasives dans une large gamme de types de cancers. Induction de la mort cellulaire cancéreuse entraînée par l’autophagie. Effets chimio-préventifs.
La nausée
Suppression des nausées chez les rats.
Maladies inflammatoires
Propriétés anti-inflammatoires chez plusieurs modèles: in vitro et in vivo. Inhibition des cytokines et voies inflammatoires.
La polyarthrite rhumatoïde
Inhibition du TNF-α dans un modèle animal.
Infection
Activité contre Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline.
L’intestin inflammatoire et les maladies de Crohnd
Inhibition du recrutement des macrophages et de la sécrétion de TNF-à, in vivo et ex vivo. Réduction de l’indice d’activité de la maladie chez les patients atteints de la maladie de Crohn.
Maladies cardiovasculaires
Réduction de la taille de l’infarctus grâce à des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, in vitro et in vivo.
Cet article est le fruit de la compilation d’informations de différentes sources en anglais que vous pouvez lire en intégralité: